Ce n’est pas très facile pour les personnes handicapées de partir en vadrouille. Même si elles ont une envie bouillonnante d’aller de par le monde, elles sont limitées et cela en frustre plus d’un. Mais cela ne veut pas dire pour autant que ceux qui sont en situation de handicap ne peuvent pas faire du tourisme. Aujourd’hui, bien heureusement, de nombreuses dispositions sont mises en place pour permettre à beaucoup plus de personnes handicapées de partir en voyage.
Qu’est-ce qui est fait en France ?
Pour héberger les personnes en situation de handicap, la France n’est pas vraiment un champion. Les sites de vacances ne sont pas tous accessibles, or, en cette période, les voyages autorisés sont ceux à l’intérieur du pays. Il y a des hôteliers ou des gérants d’établissements de vacances qui installent des rampes d’accès mais il s’avère que c’est très insuffisant pour le confort et le bien-être des personnes en situation de handicap. Il faut que certaines portes soient élargies pour que les fauteuils roulants puissent passer, des coins cuisines équipés et bien adaptés, etc. Mais il existe des organismes mettant en avant la labellisation Tourisme et Handicap, un label portant sur le handicap moteur, visuel, mental et auditif.
Qu’en est-il des transports ?
La SNCF offre le Service Plus qu’il faut réserver 48 h avant le départ, mais sinon, la compagnie propose aux handicapés une assistance à l’embarquement comme au débarquement, sans frais supplémentaires. Ceux-ci peuvent aussi avoir droit à des réductions et à la priorité dans les files d’attente.
Pour les vols, les compagnies aériennes sont tenues de fournir une assistance gratuite aux handicapés, notamment la prise en charge des bagages, le transport des fauteuils, etc. En bus, ce sont ceux de Blablabus qui sont accessibles aux personnes handicapées et à mobilité réduite. Il est possible de voyager avec un chien guide ou avec une personne servant d’assistant.
